Nuage de Glace Guerrier du Clan de l'Air
Nombre de messages : 63 Age : guerrier de l'Air Date d'inscription : 02/09/2008
Personnage Mâle/Femelle: Mâle Connaissances: Avertissements (10 = suppression du compte): 0
| Sujet: Chasse de chiens... ou de renards ? Lun 3 Aoû - 17:30 | |
| Les feuilles se courbaient légèrement et gracieusement sous la brise qui soufflait sur la plaine, provoquant un agréable et beau mouvement des herbes folâtres. Un ou deux nuage fin, bougeant à peine dans le ciel d’azur, ne cachait point le soleil qui brillait de tous ses éclats en cette journée d’été plutôt calme. Le paysage était désert de tout arbre ou personnage. Quelques coquelicots sortaient le bout de leur tête au milieu des herbes, la plupart déjà déplumé par le vent ou des passages tels que des loups, des renards, des mulots ou encore des oiseaux survolant à basse altitude la plaine, frôlant la végétation. La plaine se terminait par une forêt serrée et sombre d’où aucun bruit, aucune agitation n’en provenait. Les arbres haut et sombre se mêlaient très vite pour ne devenir plus qu’un trou noir se perdant dans au loin… De tant en temps, au milieu de la mousse verte foncée, un petit bruissement retentissait : celui d’un écureuil, affolé par n’importe quoi. Mais là, ce fut une petite famille d’hérisson et une souris, courant ventre à terre, qui détalèrent. Une patte blanche apparut sur la mousse qui s’aplatit légèrement sous cette patte pourrons-nous dire royale ? Suivis une deuxième patte, d’un noir d’encre, à deux griffes cassées. Cette marche se poursuivis et laissa place à un renard noir, aux pattes blanches luisant dans l’obscurité. Il marchait tranquillement, doucement, vers la lisière de la forêt. Soudain ses oreilles se dressèrent et il virevolta, scrutant l’obscurité. Mais elle était trop épaisse pour y distinguer quoi que ce soit. Malgré cela, il entendit quelque chose, derrière lui, à quelques mètres. Très près. Avec une soudain agilité et force, il banda ses muscles, se ramassa sur lui-même tel un chat, et fit un bond prodigieux en sortant ses griffes. Ces dernières se plantèrent aisément dans l’écorce de l’arbre. Il assura sa prise, puis se mit à grimper, pas très vite, mais efficacement. Lorsqu’il fut assez haut, il s’installa sur une branche puis consentit enfin à regarder en bas. Deux ou trois chiens grattaient en bas de l’arbre, levant leur tête vers lui, grognant et bavant. Ils étaient tous d’un noir d’encre. L’un d’eux, celui qui semblait guider les autres, avait une énorme cicatrice sur l’œil, qui d’ailleurs restait fermé. Nuage de Glace aurait parié que l’orbite était vide. Il était aussi le plus haineux. Le guerrier de la Glace lança un grognement de mauvais augure vers eux, près à leur bondir dessus s’ils tentaient de grimper à leur tour à l’arbre. Le gros chien noir sans œil grogna quelques choses aux autres et il partirent, d’une marche sinistre. Nuage de Glace remarqua que celui qui fermait la marche avait une patte tordue, déglinguée, qui n’en faisait qu’à sa tête. Aussi le chien noir boitait. Une idée de plan commença à se former dans la tête du guerrier. Il pourrait attaquer le guerrier de derrière, le maîtriser vite fait et silencieusement, puis profitant du désavantage de l’œil fermé du premier, l s’en occuperai le plus vite possible, puis anéantirai le troisième. Mais rien que le plus maigre faisait trop fois la taille et le poix du guerrier, bien que celui-ci fut plutôt fort et massif. Aussi il se garda d’intervenir, songeant plutôt à avertir son Clan que des chiens rôdaient dans ce coin. Bien que le Clan de la Cendre était plus près que là où il se trouvait, il se méfiait toujours des Clans qui n’étaient pas le sien, même s’ils étaient alliés. Il attendit que les chiens se fondent au loin, dans la forêt, puis sauta silencieusement de son arbre et courut le plus vite possible vers la lisière, qui heureusement était assez près. Le vent de sa course ébouriffait son poil, ses pattes de velours se posant le plus doucement possible sur les herbes, provoquant à peine un bruissement : malgré sa taille, il était léger. Son pelage noir, égal à celui des chiens, se fondait dans l’obscurité, mais ses pattes, par contre, traçaient une ligne blanche et éclatante sur la mousse. Il lançait des regard à droite à gauche, pour être sûr de e pas recroiser les chiens. Arrivé à la lisière, il freina, et resta quelques instants dans l’ombre des arbres, ses pattes cachées par une touffe d’herbe. Il voulait être sûr que les chiens ne l’attendaient pas par ici. Loin derrière lui, à son opposé, il entendit des aboiements sonores qui se répandaient dans la forêt. D’autres lui répondirent : ils semblaient maintenant être plus que trois. Ils devaient avoir rejoins la meute entière ! Non, tout de même pas. Ils seraient encore plus si la meute était là. Mais il devait quand même y avoir une douzaine de chien dans les environs. Il se faufila entre deux arbres serrés, quelques feuilles s’accrochant dans ses poils. Il se secoua pour s’en débarrasser, puis repris sa galopade à travers la plaine, écrasant les feuilles, traçant un passage à travers les hautes herbes et les coquelicots. Dans la forêt, Nuage de Glace se fondait presque parfaitement. Mais dans la plaine, c’était le noir sur les couleurs vives. D’autant plus qu’il ne se voyait que trop, cela était parfaitement horrible. Moche. Soudain, le guerrier fit un brusque détour, revint en arrière, fit quelques zigzag puis enfin immobilisa sa danse bizarre dans un moment aussi crucial. Il plongea dans les herbes, puis se releva enfin, un mulot gris dans sa gueule. Il se dépêcha de l’engloutir, puis repris sa course. | |
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