Fenouil Solitaire
Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 31/07/2009
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| Sujet: Fenouil. Mar 4 Aoû - 19:22 | |
| X_Ton perso.
Nom : Fenouil. Clan : Solitaire. Rang : Guerrier.
Je suis : Un mâle. Âge : 1 Printemps et 8 Lunes.
Histoire : La forêt, plongée dans le noir de la nuit. Pas d’étoiles, la lune cachée par les nuages. Tout semble calme et endormit. Mais pourtant, deux petites silhouettes de renards semblaient bien occupées. Elles étaient perchées sur un tronc d’arbre mort, tombé en travers d’une rivière à fort courant. L’une était en plein milieu tandis que l’autre seulement au quart.
« Attends-moi, je t’en supplie, Fenouil ! » fit une voix tremblante, imprégnée de peur.
«-Mais dépêche-toi ! Je te dis que c’est sans danger. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter une sœur aussi froussarde ? » fit une deuxième voix à la fois exaspérée et fière.
«- C’est trop dangereux ... » gémit la soeur.
« -Dans ce cas, je continue sans toi ... A plus tard, Ortie ! » annonça le dénommé Fenouil en faisant mine de reprendre son chemin sur le tronc.
Sa soeur, Ortie, ouvrit de grands yeux horrifiées et hurla presque :
« -D’accord, d’accord, je te suis ! Mais attends-moi un peu, s’il te plait ... »
Fenouil sourit de toute ses dents, fier comme un paon. Lui, tenait sans problème sur le tronc, sûr de lui. Sa sœur, par contre, avait plus de mal. Elle tremblait comme une feuille et avançait patte par patte, très lentement. Ses yeux étaient remplis d’horreur et on voyait bien qu’elle avançait seulement par peur de se retrouver toute seule.
« N’empêche que quand Papa et Maman le sauront, ils vont nous passer un sacré savon ... Sans parler du reste de la Troupe ! Tu sais bien qu’ils ne sont pas tendre avec ceux de notre âge. Pour eux, huit Lunes, c’est comme si on était encore des avortons inutiles. » marmonna-t-elle.
«- Mais ils ne le sauront pas, t’inquiète pas. Pff, ce que tu peux être froussarde, quand même. »
Ortie ne répondit rien, trop effrayée. Elle n’aurait jamais du venir, voilà tout. Qu’est-ce qu’elle avait été bête d’accepter quand son frère lui avait proposé une expédition dans la forêt, en pleine nuit et à l’insu de ses parents ... Mais maintenant qu’elle était là, elle était forcée de suivre son frère. Rentrer toute seule en pleine nuit était impensable ! Elle ne savait même pas où elle se trouvait ... Sa peur redoubla.
« Arrête ! Ça empeste ta peur ! Moi je continue, hein ... »
« -Attends, attends ! »
« -Je ne fais que ça ... Grouille-toi un peu ! râla Fenouil, impatient. Tu n’as avancé que d’un ou deux mètres depuis tout à l’heure ! »
« -C’est ta faute aussi ! Pourquoi tu m’as amené à un endroit aussi dangereux ? Je te signale que si on tombe, c’est fini ! »
« -Je ne t’ai jamais forcé à venir ! » railla Fenouil, énervé.
« -Mais c’est ça ! Tu m’as carrément forcée ! » cria Ortie qui sentait la colère monter.
« -Menteuse ! Tu dis n’importe quoi ! » s’emporta Fenouil.
« -Bah ouais ! Je le dirais à Maman, et tu seras puni ! Voilà ! »
« -Nan ! Si tu fais ça, je pars sans toi ! »
La tension montait dangereusement. Très dangereusement.
« Si tu fais ça, je te détesterais pendant toute ma vie ! » hurla Ortie, hors d’elle.
« -Et ben je m’en fiche complètement, tiens ! Si c’est comme ça, je pars ! Adieu, tu ne me reverras plus jamais ! » s’époumona Fenouil.
Ce dernier, furieux contre sa sœur, bondit sur le tronc sans aucune douceur. Action meurtrière. Le tronc s’ébranla de tout son long. D’abord immobiles de surprise, les deux renards se regardèrent, horrifiés. Il y eu un énorme craquement, sinistre. Le dur se déroba sous leurs pattes et ils hurlèrent à l’unisson. Fenouil bondit et courant aussi vite qu’il pouvait. Il sentait son coeur se soulever, ses oreilles siffler. Le cri de sa soeur. Il vit sentait le sol quitter ses pattes. Affolé et désespéré, il sauta aussi loin qu’il pu. Le choc lui coupa le souffle. Il venait d’atteindre la terre ferme. Il n’eu pas le temps de souffler. Un cri d’Ortie le fit sursauter, un cri glaçant. Il se retourna d’un bond et la vit. Elle tombait. Ses yeux était si écartillés, que Fenouil distinguait du rouge autour. Ils étaient remplis d’horreur et de désespoir. Et sa gueule, ouverte et figée en un cri déchirant et sinistre. Fenouil la regarda tomber sans y croire. Il y eu un gros « Plouf » quand Ortie atteint l’eau. Puis, plus un bruit. Rien. Qu’un silence mortel. Fenouil s’attendait à voir sa soeur ressurgir parmi les flots mais non. Pas le moindre mouvement. Il resta planté là, sans rien faire. Il se sentit nauséeux. Puis tout devient flou. Il e souvient juste d’avoir vomi et de s’être évanoui dedans. Il faut croire que ça la dégouté au point de profondément le marquer.
Il se réveilla. Combien de temps plus tard ? Aucune idée. Quelques heures, un jour, trois Lunes ? C’était trop flou, imprécis. Fenouil pensa aussitôt à sa soeur. Morte. Il voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa gorge trop sèche. Si seulement il n’avait pas sauté comme il l’avait fait ... Si seulement Ortie avait été plus près du bord ... Si seulement elle n’était pas venue ! C’était sa faute, que sa faute. Seul responsable. Ça s’imposa à lui. I avait tué sa soeur. Sa propre soeur. Il n’en n’est pas encore sûr aujourd’hui, mais il croit qu’il a revomi. De honte, de dégoût envers lui-même. Et puis, il ne se sentait pas très bien non plus. Il voulut se leva mais tout semblait trop lourd, trop dur. Alors il s’allongea, ou plutôt il s’écroula comme une loque trouée et inutile. Il avait tué Ortie. L’image d’ortie tomba à l’eau lui revenait sans cesse, le hantait. Fenouil se sentait à la fois triste, désespéré, honteux, dégoûté et en colère. Tout renard ressentant autant de choses à la fois fini par exploser. Il ne pensait plus qu’à ça. Se nourrir et s’abreuver étai devenu très lointain. Et puis trop pénible. Et quelle importance, après tout ? Rien n’était utile, à présent. Il se demanda s’il allait pourrir ici. Après tout, pourquoi pas ? C’était peut-être mieux que le reste. Il resta donc ici. Longtemps, très longtemps. Combien exactement, il ne le sait pas. Il attendait, tout simplement, que la mort vienne le chercher. C’est tout ce qu’il méritait. Il eût une vague pensée pour ses parents. Peut-être qu’il le regretterait ? Puis ça lui sembla ridicule. Comment pourraient-ils encore l’aimer après avoir tué Ortie ? Cette pensée s’évapora comme elle était venue. Ce fut de nouveau le noir.
Un cri. Sa soeur ! Elle tombait. Fenouil se réveilla en sursaut. Son pelage était trempée de sueur et ses membres tremblaient violement. Il cligna des yeux. Bizarrement, le monde était plus net, tout à coup. Il ressentit soudainement sa faim et il ne put s’empêcher de gémir. Un cri. Il sursauta brutalement. Cette fois, il ne rêvait plus, c’était certain. Et c’était Ortie ? Et si, finalement, elle s’en était sortie ? Et si elle était en train d’appeler Fenouil ? Il se jeta d’un bond sur ses pattes. Il chancela un instant mais n’y fit pas attention. Il se mit à courir malgré ses pattes en guimauve et voulut hurler qu’il arrivait, mais il ne produit qu’un sorte de râle étranglé. Le cri était plus fort, plus distinct. Et ce n’était pas le cri de sa soeur. C’était le cri d’un renard mâle. Quelque chose tomba sur le coeur de Fenouil, mais il eu un ricanement. C’était trop bête. Elle s’était emportée par le courant, c’était certain. Et comme elle ne savait pas nager ... Il repoussa ses idées de côté bien que des larmes lui brouillaient la vue. N’empêche qu’un renard était en danger, et même si ce n’était pas Ortie, c’était tout de même un renard. Semblable à lui, ou même à Ortie. Il redoubla son allure et arriva enfin sur les lieux. Spectacle assez glauque qui l’attendait. Un renard, très gravement blessé au visage, était à terre. Et à côté de lui … Le Prédateur. Grand ennemi des renards, redouté de tous. Son coeur bondit quand il vit qu’il était à terre lui aussi. Bien que Fenouil soit resté un instant sans réagir, trop étonné pour prendre n’importe qu’elle décision, il passa à l’action. Sans hésiter, il sauta sur le Prédateur et le mordit sauvagement à la gorge, comme s’il passait toute sa colère et son dégout dans sa morsure. Il sentit le Prédateur expirer, tressaillir une dernière fois avant de se raidir. Il était mort. Fenouil se recula, la gueule pleine de sang et de poil. Il se tourna vers le renard blessé. Il semblait incapable de se lever et avoir perdu beaucoup de sang. C’est ainsi que Fenouil prit soin du renard qui disait se nommer Newton. Ce dernier reprit des forces petit à petit et il finit par être de nouveau sur pattes, bien que ses cicatrices ne disparurent pas complètement. Fenouil ne s’en rendit pas compte, mais être avec Newton l’aida beaucoup. Il oublia un peu la mort d’Ortie et quand Newton reprit son chemin, Fenouil était près à reprendre une nouvelle vie. Une vie de Solitaire.
Caractère :Fenouil a littéralement changé de caractère. Avant, c’était un tout autre Fenouil. Par « avant », je pense à avant la mort de sa soeur. C’était un petit renardeau toujours actif, sautillant, pétillant. Blagueur, ses blagues ne faisaient d’ailleurs pas rire tout le monde. Il aimait bien les bêtises et se faire remonter les bretelles n’était pas un souci pour lui. On le grondait, il faisait semblant d’être malheureux et hop ! C’était reparti pour un tour. Bref, une petite puce pleine de vie, curieuse et excitée, qui malgré tout, promettait d’être un bon guerrier. Mais tout ça changea complètement après la mort d’Ortie. Très profondément affecté, il est persuadé d’en être coupable. Quand il y pense, il se sent honteux, dégouté de lui-même et horriblement nul. Cela le poursuivra toute sa vie, mais il arrive maintenant à passer à autre chose, sa nouvelle vie. Parlons de cette dernière. Elle est très monotone. Dormir, chasser, boire, faire un tour dans le territoire qu’il s’est approprié. C’est tout. Mais ça lui convient très bien ! Être en groupe lui semble maintenant impossible. Très renfermé sur lui-même, il le devient de plus en plus chaque jour. Il ne saurait pas participer à une conversation. Evidement, il ne parle à personne ! Et il n’en a pas envie, d’ailleurs. Il aime sa vie de Solitaire. Si jamais il croise un renard il fera tout pour se cacher. En fait, pour lui, tout renard inconnu est un danger potentiel. Et vu qu’il ne connaît personne ou presque, tout renard est un danger. Il n’est pas peureux, ça non, mais l’idée de se retrouver en face d’un autre renard le terrifie. Il n’arrive pas trio à savoir pourquoi, mais il ne cherche pas trop. Il est comme ça, c’est tout. Parfois, il pense quand même à Newton. Il se dit qu’il aimerait bien lui reparler, savoir ce qu’il est devenu. Vit-il toujours seul ? A-t-il rejoint une Troupe, ou même un Clan ? Il aimerait beaucoup le savoir, mais il ne la jamais revu, pas même croisé. Alors il laisse cette idée de côté et se dit qu’il est bien naïf. C’est un renard simple, aux plaisirs simples. Regarder les étoiles, écouter le bruit de l’eau, se prélasser au soleil. Tout ça participe à son bonheur. Enfin, il ne parait pas particulièrement heureux, en fait. Son visage est toujours fermé et plutôt froid, mais il n’est pas méchant. Juste trop solitaire. Trop seul. Parler lui ferait du bien, mais il ne le sait pas. Même s’il voudrait vraiment revoir Newton, un de ces jours. Fenouil a une phobie de l’eau. Pas besoin d’expliquer pourquoi, tout le monde le devine. Ainsi, il déteste quand il pleut. Sinon, Fenouil n’est pas très soucieux de son apparence, ni très organisé, mais c’est un bon chasseur très vif et rapide. Et qui sait peut-être que son caractère de « avant » de réveillera un jour ...
Description : Fenouil est un renard de taille un peu plus petite que la moyenne. Son pelage est composé de poils gris, noirs et un peu cuivrés sauf au niveau du museau exclusivement noir. Sa fourrure est souvent sale et pas très douce, mais il faut dire qu’il n’en prend pas beaucoup soin. Perte de temps, selon lui. Ses yeux sont d’un très bel argenté, qui brillent profondément quand il y a du soleil. Ses dents sont aiguisées et très blanches en raison de son jeune âge, ce qui contraste bien avec son pelage foncé. Ses pattes sont fines et pas très musclées. Mais en fait, elles sont très agiles et lui permettent de courir très vite. Il est assez mince, limite maigre mais il reste donc très léger. D'ailleurs, sa carure très svelte et souple lui permet d'aller dans des endroits très étroits où d'autres ne pourront pas forcément y aller. Sa queue est assez longue bien que pas très touffue. Ses poils sont d’ailleurs plus longs à ce niveau.
Photo de votre personnage : - Spoiler:
CODES DU REGLEMENT : J'me valide, hein x)
X_Toi.
Un PUF, un surnom ? : Moon. Fille ou garçon ? Girl (= Comment as-tu connu le forum ? Deuxième compte 8D Autre chose ? J’aiime ce forum xD
Dernière édition par Fenouil le Dim 16 Aoû - 17:54, édité 6 fois | |
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Tornade de Givre. Fondatrice Manzana bête et méchante.
Nombre de messages : 1618 Age : 15 bougies Date d'inscription : 09/12/2007
Personnage Mâle/Femelle: Femelle Connaissances: Avertissements (10 = suppression du compte): 0
| Sujet: Re: Fenouil. Dim 9 Aoû - 20:35 | |
| Tcha tcha tcha !! Je dis pas bienvenue, hein x) Kuul, Fenouil est (enfin xD) arrivé ! Bon, alors je poste ça, et ensuite, je lis x)) | |
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